lundi 17 décembre 2007

dimanche 16 décembre 2007

Ondelettes

Exposition de photographies à l'Espace Hypatia.

vendredi 14 décembre 2007

Paquita - P. Lacotte, Opéra de Paris


PAQUITA Marie-Agnès Gillot
LUCIEN D'HERVILLY Karl Paquette
INIGO Stéphane Bullion
PAS DE 3 Marie-Solène Boulet, Sarah Kora Dayanova, Julien Meyzindi
DONA SERAPHINA Alice Renavand
DON LOPEZ Eric Monin
LE COMTE D'HERVILLY Richard Wilk
LA COMTESSE Lucie Fenwick

mercredi 12 décembre 2007

Casse-Noisette - Rudolf Noureev / Opéra de Paris

Dernier des trois ballets de P.I. Tchaïkovski, Casse-Noisette fut l'occasion d'une nouvelle collaboration avec le chorégraphe Petipa. Malade, ce dernier confia une partie du travail à Lev Ivanov (la fameuse valse des flocons) mais Petipa contrôla le ballet. Qui eut toutefois moins de succés que La Belle.
L'argument de Casse-Noisette est tiré d'un conte fantastique de E.T.A. Hoffmann (1816) : dans l'esprit romantique, l'histoire y passe insensiblement de l'univers bourgeois à un monde fantastique. Le ballet s'appuie sur l'adaptation de Dumas père, allégée de ses digressions et atténuée du climat fantastique. Préparatifs de la fête de Noël chez Silberbaum : on décore le sapin. Les invités arrivent, les enfants se retrouvent entre eux. L'étrange Drosselmeyer offre à Clara, sa filleule, un casse-noisette. Tous les autres enfants en sont jaloux, et Fritz, le frère de Clara, s'empare du jouet et le casse. La fête s'achève, Clara peine à s'endormir et pense à son jouet cassé. Mais le rêve de Clara va prendre l'allure d'une libération douloureuse. Minuit, les rats envahissent la pièce et s'en prennent aux jouets. A la tête des soldats de plomb, Casse-Noisette résiste, triomphe et se transforme en prince. Il emmène alors Clara dans la forêt, au milieu des flocons de neige... s'ensuivent des danses, des divertissements, des variations et pas de deux avec le prince qui se succèdent dans un décor sobre et somptueux. Au réveil, Clara ne sait pas trop si elle a rêvé. La chorégraphie de Noureev souligne la libido féminine de l'héroïne.... faisant glisser le conte de Noël vers un scénario initiatique.
Pour incarner ce conte, les interprètes doivent à la fois posséder des allures de fée et des muscles d’acier. En ce soir de 11 décembre, il n'en est rien. Nolwenn Daniel semble passer un examen et subir les épreuves techniques, ô combien nombreuses, dans les chorégraphies de Noureev. A aucun instant, elle n'incarne Clara. Et si Christophe Duquenne brille dans les solii, il semble aussi peu à l'aise dans les pas de deux que sa partenaire. Bref, la magie ne prend pas... et le corps de ballet ne fait que de la figuration sans aucune application. Seules Isabelle Ciaravola en flocon illumine quelques minutes la scène de sa présence, tout comme Eve Grinsztajn (danse arabe) qui déploie une danse langoureuse à la gestuelle précise. Alors quel ennui !
On ne peut que regretter la version sucrée et édulcorée présentée par le Mariinski au Châtelet (chor. K. Simonov) où Yevguenia Obraztsova était "Macha" à chaque pas, chaque mesure... un émerveillement qui faisait oublier la mièvrerie du livret. Et la baguette de Valery Gergiev rendait hommage à la partition du compositeur russe, soulignant la collaboration Petipa/Tchaïkovski... unisson inexistant à Bastille.

samedi 8 décembre 2007

dimanche 2 décembre 2007

La nuit nous appartient, de James Gray

New York, fin des années 1980. Des discos, des antichambres du business tenues par les mafias, monde artificiel où pavanent pin-up et arrogants friqués... Bobby (Joaquin Phoenix) est patron d'une boîte de nuit appartenant à la mafia russe. Son frère Joseph (Mark Wahlberg) est flic. Comme son père (Robert Duvall). Trahisons, doubles jeux, menaces feutrées et explosions de brutalité... une situation pourrie qui met les nerfs à vif et les liens familiaux à sang. Surtout quand Bobby devra choisir son camp.
Le film de James Gray est calé sur une opposition apparemment schématique entre le Bien et le Mal, les purs et les méchants, les flics d'un côté, les corrompus de l'autre. Mais Gray soigne les atmosphères, sait tétaniser le spectateur, maîtrise parfaitement les tensions. Et dresse des portraits soignés bien que psychologiquement tourmentés de ces protagonistes, défendus par des acteurs parfaits.
Hélàs, la fin de ce polar "shakespearien" semble dictée par les lois de l'industrie hollywoodienne.