
La pièce est conçue en cinq parties. La première, sans musique, pose le mouvement au plus près du sol, les quatres danseuses roulant sur elles-mêmes dans une diagonale obstinée. Ce sont des corps haletant, frappant, roulant qui font musique. Un intermède pendant lequel les quatre jeunes femmes disposent leurs chaises, remettent leurs vêtements en ordre, se préparent. Puis elles se lancent. La deuxième partie se joue sur les chaises, en petits gestes vifs, violents et précis. La troisième partie reprend les lignes et les diagonales, mais dans des mouvements plus enlevés et énergiques. Cette tonalité éclate avec la quatrième partie, fou tourbillon de reprises et de prise d'espace qui passe d'une danseuse à l'autre jusqu'à l'épuisement. Pour la dernière partie, tout le monde reprend son souffle, faisant de la fatigue la figure même du mouvement.

C'était, en ce vendredi 23 octobre, mon troisième "Rosas danst rosas", et cette nouvelle reprise conforte mon idée que la pièce n'a rien perdu de sa pertinence... et quel plaisir de voir Anne Teresa de Keersmaeker interprète !
*Hors série/théâtre de la Ville - septembre, octobre 2009
5 commentaires:
Qu'elle chance! Et trois fois... effectivement ça doit valoir le coup :-) Moi je n'ai vu la compagnie qu'une fois, mais j'en ai un très bon souvenir.
Merci mon ami!
Carolina
Rosas n'est pas régulièrement invitée au Mercat ?
Merci à toi !!!
Rosas c'est toi qui me l'a fait découvrir...
Elle sera à l'ONP l'année prochaine...
Enfin ! en compagnie invitée ou chorégraphe invitée ? création ou entrée au répertoire ?
Merci pour cette (bonne) nouvelle....
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