mardi 20 mars 2007

Soirée Forsythe à l'opéra de Paris (saison 2005/06)











En recevant le programme de la saison prochaine (2007/08), j'ai lu qu'Artifact sera dansé par le ballet de l'opéra de Paris.
J'ai alors repensé à cette soirée au cours de la saison 2005/06 programmée à Garnier et consacrée à Forsythe.
Voilà ce que j'avais ressenti et écrit ce soir là sur un forum dédié à la danse où la "pensée unique" et le sectarisme sont de mise :

"Non seulement la danse de Billy est admirablement percutante et interroge l'art du ballet, de la torsion, de l'intelligence de la mise en scène mais en prime elle est interprétée par des danseurs au top, en totale harmonie avec le vocabulaire d'acier du chorégraphe.
Forsythe admire Bélingard qui le lui rend bien : sa danse est animale, sexuelle et il joue avec humour des difficultés. Le couple qu'il forme avec Clairemarie Osta fonctionne très bien, pour notre plus grand bonheur.

"Approximate sonata" est l'exemple même de la construction virtuose de pas de deux. Bélingard-Osta : superbes, Marie-Agnès Gillot/Hervé Moreau déchirent l'espace, on adore... et la cerise sur le gâteau : Matthieu Ganio/Isabelle Ciarovala, ils sont magnifiquement beau.

"The vertiginous thrill of exactitude" pointe avec ironie les envolées du style académique. M.A. Gillot, avec ses équilibres inoubliables, est l'étoile au sommet de son art. Alessio Carbone semblait très tendu au début mais a habité sa danse par la suite.

Quant à "Artifact" qui est une somme de ruptures d'équilibre, de vitesse délirante, de respect et distorsion de la langue classique... tout y est et c'est parfait. Là encore, Bélingard... à admirer, à savourer.
Le corps de ballet est parfait. Mention spéciale à Martin Chaix.

Et merci à la direction de la danse pour une telle programmation...."

(photo d'A. Noltenius/M. Ganio & I. Ciaravola en répétition, in Ballet 2000/n°102)

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