jeudi 18 octobre 2007

Cher Ulysse, de Jean Claude Gallotta

Théâtre National de Chaillot. Paris.

Blancheurs altérées. Bloom. Le Dublin de Joyce. Absence de narration.
Présence fugitive, micro ou mégaphone en main... balbutiements kreuliens. Expiration forcée. Micro-gestes saccadés, répétés. A peine osés. Mais précis. Portés. Baisers. Déboulés en ruade. Grands jetés à peine esquissés. Cambrés. Attitudes. Ballet gallotien. Rupture avec les formes de la danse académique et moderne.
Architecture. De l'espace. Rigueur des lignes. Marathon dansé.
Guitares électriques et bruits mécaniques. Mais la tribu n'existe plus. Et quelque chose s'est fâné.
Ulysse, pièce emblêmatique d'une génération de chorégraphes qui a voulu changer la danse... finalement, avec "Cher Ulysse" les voiles ne se hisseront pas. La fin de l'Odyssée ?

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