vendredi 30 novembre 2007

Amjad / E. Lock au Théatre de la Ville


Amjad, pièce pour neuf danseurs et quatre musiciens.

Édouard Lock s'inspire de deux icônes du ballets de l'époque romantique, Le Lac des cygnes et La Belle au bois dormant, pour décliner une danse éclatante de maîtrise technique, de complexité et de rapidité d'exécution. A l'opposé d'un Jérôme Bel qui soulignait l'immobilité du Lac des cygnes dans Véronique Doisneau, le chorégraphe canadien en profite pour radicaliser la figure du pas de deux : les bras moulinent, les jambes fouettent, les pointes piquent et piétinent, les corps se repoussent, se heurtent, se propulsent. Sans romantisme. Ni sentimentalisme.
Dans un univers sonore épuré, inspiré des oeuvres de Tchaikovsky entremêlées aux notes répétitives de David Lang.
Et cet instant de grâce : elle et lui sur pointes, de profil, en nuisette et torse nu. Ils vacillent, se rapprochent, s'éloignent. Piétinent doucement, mystérieusement...

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Et alors? Qu'est-ce que tu en penses?? J'ai beaucoup envie de le savoir...

kreul a dit…

Espera Senora, si ?

Anonyme a dit…

Perdóname y sí, claro, puedo esperar, pero es que me gustan mucho tus crónicas y con esta estoy especialmente impaciente!
Carolina

kreul a dit…

:o)
Muchas gracias !

Anonyme a dit…

¡Por fin! Merci! je suis hereuse de voir que tu as aussi aimé :-) ça me fait plaisir...
Carolina

kreul a dit…

Como "por fin" ? GRRRRRRRRRR

Anonyme a dit…

Porque lo esperaba con impaciencia y por fin lo he podido leer ;-) ¿Tendremos suerte y tendré el enorme placer de leer también algo en fotoescena? Me harías tan feliz...!!!!
Carolina