samedi 19 janvier 2008

Le Spartacus de Carlos Acosta à Garnier

Samedi 19 janvier 2008. Palais Garnier.
Grand spectacle et grands sentiments sont au rendez-vous de ce Spartacus. Grande fresque formaliste et illustration du "ballet soviétique", la troupe du Bolchoï, avec à sa tête l'étoile cubaine Carlos Acosta, peut alors afficher lors de sa tournée parisienne des tours de force techniques impressionnants et rarement égalés. A l'origine, cette histoire politiquement édifiante a été créée au Kirov, en 1956, par Léonide Jacobson, expérimentateur qui n'a pas hésité à remettre en cause le vocabulaire académique. Son Spartacus, sans pointes, très moderne pour l'époque, reçoit un accueil politiquement très froid. Douze ans plus tard, Iouri Grigorovitch, directeur du Bolchoï depuis 1964, reprend le thème sous une forme plus conforme aux canons académiques.
La trame n'a pas changé. Le général Cracus, à la tête de ses troupes, gagne une campagne. Il capture Spartacus et sa compagne Phrygia, qui sont vendus comme esclave. C'est Crassus qui a acheté la jeune femme. Il l'emmène dans sa villa où elle est l'objet de nombreuses humiliations, en particulier de la part d'Aegina, la maîtresse de Cracus. Au cours d'une orgie, Spartacus, devenu gladiateur, est amené à tuer l'un de ses compagnons. Ce drame agit comme un révélateur. Il jure de se venger et incite ses homme à s'enfuir. La révolte s'amplifie, Spartacus en prend la tête et met le siège devant la villa de Cracus. Il libère sa femme et capture le général romain. Celui-ci, au cours du duel qui l'oppose au chef des rebelles, demande grâce. Il est libéré au milieu du mépris général. Il va alors regrouper les légions et revenir pour défaire les rebelles. Aegina, avec d'autres femmes, s'est infiltrée dans le rang des rebelles. Elles les séduisent si bien qu'ils sont impuissants à lutter contre les romains. Spartacus est capturé de nouveau et exécuté d'une façon fort théâtrale : il est jeté en l'air et crucifié sur les lances des soldats.
Avec toute son emphase et un Carlos Acosta au sommet de son art, Spartacus est très révélateur de cette forme de ballet didactique et athlétique. Il a rencontré, avec le couple Carlos Acosta-Nina Kaptsova, des interprètes dont la passion sur scène transcende le caractère formel de la pièce. La difficulté technique devient une métaphore du combat que mène le chef des rebelles. Lyrique jusqu'au pompeux, ce ballet de l'ère soviétique possède une verve épique incontestable.
Vingt minutes d'ovations, de "brrraaaaavo !!" et d'applaudissements, ont clos cette soirée.

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2 commentaires:

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