mercredi 8 octobre 2008

Vicky, Cristina, Barcelona, un film de Woody Allen

Une voix off plante l'intrigue et le décor avec rapidité, désinvolture.
Deux jeunes Américaines au caractère opposé (Rebecca Hall, alias la classique Vicky, et Scarlett Johansson, la délurée Cristina) se retrouvent en vacances à Barcelone où elles rencontrent Juan Antonio (Javier Bardem), un peintre au charme irrésistible auquel elles ne résisteront d'ailleurs pas… sa conception de l'existence est généreuse, ouverte, passionnée. Tout se précipite entre nos trois protagonistes jusqu'au jour où l'ex-femme d'Antonio, Maria Helena (Pénélope Cruz) qui a pourtant failli le trucider d'un coup de couteau, réapparaît…
Si « Vicky, Cristina, Barcelona » est basé sur l'accumulation des péripéties et le retournement des situations, Woody Allen nous livre aussi une romance sur les diverses formes de l’amour : celui, impossible et indissoluble, de Maria Elena et Juan Antonio, celui de Cristina pour ce couple, qui est un engouement et une expression artistique de l'amour, celui, obsessionnel et fanatique, de Vicky pour Juan Antonio. Mais on retiendra surtout que la caméra de Woody Allen sait magnifiquement filmer la perpétuelle fuite en avant des personnages et l’inconstance des sentiments. Au détriment de l'éros des protagonistes du film.

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