vendredi 13 février 2009

Carlos Acosta danse Bournonville

5 commentaires:

laurence a dit…

C'est d'une difficulté extrême pour les muscles du "repoussé" mais ce style,je trouve,ne met pas assez en valeur ses possibilités aèriennes...

kreul a dit…

Je ne suis pas d'accord : ces morceaux de bravoure sont exécutés avec une très grande ampleur ("ballon" diraient les balletomanes) ; et ne voir dans Acosta que ses capacités aériennes (qualié de l'école cubaine) est non seulement limiter mais nier les capacités artistiques de ce danseur. Il suffisait de voir Acosta dans la dernière création au ROB, où aucun saut n'était exécuté mais où chacun de ses mouvements étaient d'une intensité et d'une précision à couper le souffle.
Admirer Acosta pour son ballon ne m'intéresse pas, j'admire l'homme artiste qui danse.
Et revois ton jugement : l'amplitude en plus de la précision, sont dans cet extrait, fabuleux.
Seul E. Bruhn me semblait exécuter du Bournonville avec autant d'aisance.
Dommage que ta vision de la danse soit aussi "bolshoïsée" :o)

laurence a dit…

Le style Bournonville fascinait Noureev parceque justement c'était à l'opposé de tout ce qu'il pouvait concevoir la mesure la retenue le placement exact Le style n'est pour moi qu'une petite partie de la danse...qui est avant tout une unité du corps et de l'âme avant d'être un style...et Acosta est dans tous ces différents styles sublime mais je crois que je me suis mal exprimée ou comme dab pas assez...et j'en suis désolée...

laurence a dit…

En fait je trouve cette chorégraphie très laide.

kreul a dit…

Qui a parlé de "style" ?
Il est trancendé chez Acosta, alors...
Chorégraphie laide ? très académique certes, laide... ce qui m'a conquis c'est la jeunesse d'Acosta et déjà la propreté du mouvement, éblouissante... et de la distance parcourue par ce danseur aux possibilités infinitéssimales.
Tu as le droit de ne pas aimé ; moi je me régale du travail des jambes de Carlos, voilà.