lundi 30 juin 2008

Rétrospective Keith Haring

Musée d'art contemporain de Lyon.

Keith Haring, symbole de la créativité du New York underground des années 1980.

Artiste du graffiti ? Keith, muni de craies blanches, investit le métro pour revêtir de ses graffitis les panneaux publicitaires vierges. Mais contrairement aux pratiquants du graffiti, Haring puise ses idées plus dans l'histoire de l'art que dans la culture suburbaine. Tout en réalisant ses performances en public, souvent en musique. Et en multipliant les supports: bâches en vinyle, voiture de sport, plaques en métal de chantier... jusqu'au corps sculptural de Grace Jones.

Marqué par Pierre Alechinsky, la ligne continue devient sa marque de fabrique. Ses personnages stylisés, aux contours épais sont désormais passés dans la culture populaire. Il voulait être capable, avec un langage simple, d'"atteindre le public".
Est-ce pour cette raison que lorsque les interprètes du Tokyo Ballet dansent le Sacre du printemps chorégraphié par Béjart, il me semble que les toiles de Keith prennent vie et forme sous mes yeux ?


Mais il ne faut pas oublier que derrière tout cet imaginaire enfantin, Keith Haring a lutté contre la drogue, le sida et l'apartheid.

1 commentaire:

laurence a dit…

Le monde des" icones "c'est notre monde à nous simplificateur et efficace à condition que ne disparaisse pas ce que nous, ce soir là, étions venu chercher c'est à dire la beauté complexe et mystérieuse du fond sans fond de l'âme humaine la fleur naturelle et énigmatique de "La luna"